La lecture régulière de la presse nous en apprend plus sur notre ville que les différents supports publiés par notre Maire.

Comme nous vous le disions récemment, la Société Altis est au carrefour de choix majeurs en terme de délocalisation. Comme l’a encore révélé le journal le Parisien, les élus du Département et de la Région font tout leur possible pour que cette entreprise reste sur notre commune. Ce sont des milliers d’emplois qui sont concernés et pour notre ville, un tissu économique essentiel. Pour autant, rien dans le journal municipal ne fait état de ces difficultés.

Pour ceux qui ont la chance, le privilège et l’honneur d’être invité aux vœux, rien non plus à signaler de ce côté en terme de déclaration. Certains avancent l’idée que Monsieur Dassault a déjà pris ce dossier en main tout comme il dirige sans doute la commune de Corbeil-Essonnes. A la lecture des articles qui relatent la faillite dans la gestion de sa ville, on peut craindre le pire. Le plus navrant est cette impression que les personnes en charge de ce dossier ne sont tout bonnement pas compétentes. Pourquoi ne pas organiser un débat communal sur la situation ? De nombreux coudraysiens s’interrogent et s’inquiètent de cette situation et ne comprennent pas le mutisme de Monsieur le Maire et de son équipe. Tout ce qui fait le charme de notre ville est principalement dû à ses ressources financières. Aujourd’hui quelle lecture pouvons nous avoir de l’avenir de nos finances communales ?

Le silence est semble t-il la règle puisque nous ne sommes toujours pas informés sur la véracité des allégations qui ont été portées par l’ancien Maire adjoint au Scolaire ; les dérogations des enfants de moins de trois ans ont-elles été rejetées ? Pour avoir la réponse que se posent légitimement les parents d’élèves, devons nous écrire à l’inspection académique ?

L’exercice de la démocratie demande de la transparence. Nous demandons donc à Monsieur le Maire de laisser une tribune aux associations dans le journal communal pour communiquer sur notre ville.