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à l'eau !

la rentabilité de l'eau

L'eau est devenue une source d'enrichissement massif de quelques-uns. L'intérêt collectif dicte de créer des régies publiques, pour optimiser l'utilisation de cette ressource précieuse et pour assurer une évolution raisonnable des factures des consommateurs. Au moment ou le journal de consommateurs UFC que Choisir publie sa seconde étude sur le prix de l'eau certains élus ont choisi de remettre en cause la logique des dernières décennies qui a conduit à déléguer cette mission de service public à des opérateurs privés (principalement Véolia et Suez). Si le ministère de la Santé s'occupe des enjeux sanitaires de l'eau, celui de l'Écologie de la qualité de la ressource, aucun ne travaille sur les enjeux financiers de la distribution de l'eau et de l'assainissement. L'opacité règne alors que les dérives sont nombreuses. Aider les élus à rester ou revenir en régie publique de l'eau : c'est le but de l'association E.A.U. (Elus, Associations, Usagers) créée le 13 février dernier. Entièrement tournée vers la transparence et le contrôle des coûts, elle réunit des figures françaises de la gestion publique de l'eau, de Patrick Braouezec à Paul Raoult, président d'un syndicat de 504 villes où l'eau est gérée en régie. Michel Partage, président d'E.A.U. explique « Quelle que soit la taille de la ville, la gestion publique et le meilleur contrôle de couts de l'eau, sont uniquement des questions de choix politiques », Il ressort de différentes études et rapports, que la gestion privée de la distribution de l'eau en France entraine un surcoût non négligeable pour l'usager. Si l'on se réfère notamment au rapport de la mission d'Evaluation et de Contrôle de l'Assemblée nationale de 2001, on y apprend qu'une récente enquête conduite par le service central des enquêtes et études statistiques (SCEES) et l'Institut Français de l'Environnement (IFEN) a même conclu à une différences nettement plus marquée que celle mis a jour par la DGCCRF. Elle n'atteindrait pas 13% pour l'ensemble du service, mais 27% pour la distribution et 20,5% pour l'assainissement. L'écart serait même de 44% entre les communes entièrement en régie et celles entièrement en affermage intercommunal. Il faut se réapproprier la ressource et la gestion de l'eau !

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